Si l’investissement immobilier attire de plus en plus d’investisseurs, il peut être réalisé de différentes manières. Le crowdfunding immobilier en est une. Pratique très en vogue en France depuis quelques années, le financement participatif séduit plus d’un investisseur. Pour preuve, rien qu’en 2019, près de 370 millions d’euros ont été investis dans le crowdfunding immobilier. De quoi entretenir l’intérêt autour de ce placement immobilier. Que faut-il savoir sur le crowdfunding immobilier ?
Comprendre les bases du crowdfunding immobilier
Le crowdfunding immobilier consiste à financer un projet immobilier avec d’autres investisseurs. Le fait que cet investissement fasse intervenir plusieurs épargnants explique sa seconde appellation de financement participatif. En effet, chaque investisseur participe au projet immobilier à hauteur du capital qu’il est à même de mobiliser.
Le financement participatif porte le plus souvent sur un projet immobilier de grande envergure. D’où l’intervention d’un public large pour mobiliser les ressources financières nécessaires à sa réalisation. Il peut s’agir d’un projet de construction ou de rénovation d’immeuble, de bureaux, de parking ou de logements résidentiels. Pour les investisseurs, le crowdfunding immobilier offre des perspectives.
En effet, il leur permet de percevoir leur capital rehaussé d’intérêts sur la base de la rentabilité du projet immobilier sur lequel ils ont investi, par l’intermédiaire d’un promoteur immobilier. Pour ce dernier, les sommes mobilisées par les investisseurs servent à obtenir un financement de la banque. Le placement en crowdfunding immobilier est réalisé via une plateforme dédiée. Avec un spécialiste comme Weelim, il est possible d’effectuer des placements performants en crowdfunding immobilier. Les modalités du placement sont précisées en amont de la mobilisation des fonds. Les épargnants ont donc une idée de la durée de l’investissement et du taux de rendement prévisionnels. Des données qui leur permettent d’apprécier l’opportunité du projet.
Quelle plateforme de crowdfunding répondra mieux aux besoins des investisseurs ?
Pour rentabiliser un investissement en financement participatif, le choix de la plateforme est un facteur crucial. Indépendamment de la solidité du projet immobilier, la plateforme détermine aussi la rentabilité de l’investissement. Elle doit de ce fait répondre à certaines exigences. Par exemple, l’agrégation de la plateforme par l’AMF et matérialisée par le macaron de Marianne sur son site web est une preuve de fiabilité. Elle prouve en effet que l’AMF reconnaît le statut de Conseiller en Investissements Participatifs (CIP) à cette plateforme. Parallèlement, la plateforme doit être enregistrée à l’ORIAS ou au REGAFI (Registre des Agents Financiers).
La niche du crowdfunding immobilier étant très porteuse, de nombreuses plateformes spécialisées y voient le jour. Face à cette pléthore d’intermédiaires, les investisseurs doivent être prudents, et rechercher l’historique de l’interface via laquelle ils envisagent d’investir dans un projet immobilier.
Le taux de rendement proposé par la plateforme, idéalement entre 8 et 12% par an, est aussi un critère de choix important. Dans la mesure du possible, les investisseurs doivent choisir une plateforme qui prélève des commissions et des frais bancaires très faibles. Les critères de sélection des projets et de maîtrise des risques par la plateforme sont aussi déterminants. Aussi, une interface proposant de collecte de fonds à l’international serait un choix réfléchi. Elle permet aux épargnants d’investir sur des actifs immobiliers à l’étranger et donc de diversifier leur placement. L’expertise et l’actionnariat de la plateforme comptent également.
Consulter un conseiller expérimenté pour réussir son placement immobilier
Le financement participatif est certes un placement rentable la plupart du temps. Il n’en demeure pas moins risqué, comme tout investissement. Il est donc important de disposer des bonnes informations et de conseils avisés avant de s’engager à investir dans un projet immobilier d’envergure. Cela implique de recourir à un conseiller en gestion patrimoniale. Il doit s’agit d’un professionnel d’expérience, justifiant d’une expertise pointue en crowdfunding immobilier. Ainsi, il pourra aider l’investisseur à analyser les spécificités et métriques importantes de chaque projet : montage juridique et financier, taux de précommercialisation pour un projet en VEFA, le plan de financement et la marge opérationnelle du porteur de projet, etc.
Le concours d’un conseiller expérimenté est aussi utile pour appréhender la fiscalité adossée au crowdfunding immobilier. Généralement, les bénéfices perçus via le financement participatif sont imposés au taux de 30 %. Néanmoins, si l’investissement est réalisé le biais d’un PEA, le taux d’imposition peut être plus bas. Ce sont des subtilités à connaître avant de s’engager. L’existence d’une GFA (Garantie Financière d’Achèvement) est un aussi un détail sur lequel le conseiller attire l’attention de l’investisseur. Pour précision, la GFA est un accord signé, qui permet de terminer les travaux et de finaliser le projet immobilier, même en cas de défaillance du promoteur.